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Belle, intelligente et… célibataire !

S'interroger

Belle, intelligente et… célibataire !

« Mais enfin, je ne comprends pas pourquoi une fille comme toi est célibataire! » lui balance son amie. Elle a entre 25 et 35 ans, cumule aux yeux de la gent féminine intelligence et beauté: après tout, c’est vrai, comment ne trouve-t-elle pas chaussure à son pied ? Elle est sympa en plus, toujours attentionnée. Et puis, elle meure d’envie d’avoir quelqu’un dans sa vie…

Les copines ont pourtant tout essayé pour la caser: des dîners organisés avec leurs derniers copains célibataires à l’inscription sur un site de rencontre, en vain. On cherche des excuses du genre: « whouais, les hommes ne savent plus s’engager aujourd’hui! » et « les meilleurs sont déjà pris, ils restent ceux dont personne n’a voulu ». Avec un risque multiplié par trois de tomber sur un jeune père divorcé, la célibataire revoit ses exigences à la baisse: adieux le doux rêve de prince charmant! Et malgré ça, toujours rien à l’horizon.

Soyons honnête un instant. Ce ne sont ni les hommes qui manquent, ni la beauté et encore moins le succès professionnel qui garantissent l’amour. Il suffit de regarder autour de soi: même cette fille qu’on trouve pourtant hideuse et idiote est casée! Inutile donc de chercher une raison extérieure pour justifier cet état, c’est à l’intérieur d’elle que ça se passe.

Il y a quelque chose qui bloque le mouvement d’amour, quelque chose en elle qui refuse de se laisser aimer ou d’aimer. Il faut partir du principe qu’elle a ses bonnes raisons de s’interdire d’une certaine manière l’amour, au lieu de la juger. C’est à elle de le verbaliser pour s’en libérer, à nous de l’y aider.

L’amour requiert une certaine disposition. Je vous partagerai aujourd’hui 3 attitudes les plus courantes selon moi chez les jeunes femmes involontairement célibataires:

1. La femme trop indépendante. Elle semble n’avoir besoin de personne, elle mène sa vie d’une main de maître. Comment dès lors un homme peut-il y trouver une place, sentir qu’il peut contribuer à son bonheur? Chez ces femmes, l’indépendance se confond avec l’autonomie. Il s’agit d’écouter d’où vient la peur d’être dépendante d’un homme et d’oser s’accorder des espaces où un lien peut se tisser. Être indépendante oui, mais pas dans tous les domaines de sa vie!

2. La femme trop gentille. Elle ne dérange personne, elle est toujours là pour les autres. Elle sait aimer, certes. Mais elle est incapable de se laisser aimer. Elle ne demande rien à personne et refuse poliment le moindre service qu’on voudrait lui rendre. Pardonnez moi l’expression mais il faut savoir être une « chieuse » pour être aimable! Oui, il faut accepter d’embêter les gens avec ses petits et gros soucis de la vie pour leur laisser une occasion de vous aimer. Trop lisse, comment avoir une prise?

3. La femme trop pressante. En une rencontre à peine, elle sait déjà si c’est lui ou non. Comment peut-elle oser prétendre savoir une pareil chose? D’abord, l’a-t-il demandé en mariage lors de ce premier rendez-vous? Non? Alors s’il n’y a pas de question, ne cherchez aucune réponse! On souffle et on goûte à l’instant. C’est tout. Pauvre garçon! Etre soumis à une telle analyse et à autant de projections, qui le voudrait? Cette attitude témoigne d’une insécurité profonde qu’il s’agit d’apaiser en investissant d’autres lieux (travail, ami, immobilier, etc) qui puissent répondre au besoin légitime de sécurité.

Maintenant que je me suis lancée sur le sujet, difficile de m’arrêter… Il y a tant à dire sur le « célibat involontaire »! Je m’y remettrai bientôt alors et d’ici là, profitez-en pour y remédier!

Source : Thérèse HARGOT

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