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Célibataire en confinement, qu’est-ce que j’attends de l’autre ?

S'interroger

Célibataire en confinement

Le confinement est-il une double peine pour les célibataires chrétiens ? Tout le monde ne vit pas cette période singulière de la même manière. Et si c’était l’occasion de laisser la place à l’inattendu et aux incertitudes ?

Ecouter ci dessous les témoignages confiés au micro de Marie-Ange de Montesquieu dans le cadre de l'émission "En quête de sens" diffusée sur Radio Notre Dame.

Les invités :

Marie-Liesse Malbrancke, fondatrice de www.aventure-sesame.fr qui propose aux femmes célibataires ou en couple d’avoir l’audace d’être heureuses aujourd’hui, formatrice accompagnement conseils.

Père Nicolas Rousselot, aumônier d’étudiants il organise les sessions d’été à Theotokos.

Cécile Guéret, psycho-praticienne et spécialiste des liens auteur de « Aimer, c’est prendre le risque de la surprise » (Albin Michel).

« On peut avoir une solitude habitée »

En ce temps de confinement, « le manque charnel de l’autre, le manque affectif, peuvent se faire sentir », explique Cécile Guéret, « il n’y a pas celui qui nous rassure quand on est anxieux, qui discute avec nous ou nous prend sans ses bras ». Il existe en effet un célibat non choisi. « Quand on est trentenaire célibataire, on peut être dans une posture délicate qui est souvent un tabou… C’est pourtant une période durant laquelle on peut apprendre à s’aimer », ajoute Marie-Liesse Malbrancke.

Ei si célibat ne rimait pas forcément avec manque ? Une auditrice relativise : « il vaut mieux être seul que mal accompagné ». L’adage se révèe aussi juste en ce temps où couples et familles doivent cohabiter 24 heures sur 24. Être célibétaire peut donc offrir une liberté que d’autres n’ont pas.

« Choisissez déjà d’être heureuse seule avant de l’être à deux. Beaucoup de femmes attendent d’être totalement comblées par un homme »

Le célibat ne veut pas dire solitude

Caroline, célibataire confinée à Paris, témoigne : « la vie sociale avec mes amis, les restaurants et les expositions me manquent, c’est une réalité, mais plutôt que de broyer du noir, il faut voir les choses de manière positive, c’est l’occasion de développer d’autres liens comme des liens de voisinage ». Sophie, elle, vit très bien son célibat : elle s’est remis à l’anglais et elle en liaison avec des gens du monde entier. « Cela permet de se décentrer, d’aller à l’essentiel, de prier », dit-elle, « d’aller vers les autres… Il ne faut pas enfermer les gens dans des cases ». Célibataire lui aussi, Patrick vit très bien le confinement lui aussi. « Mon premier réflexe a été de me plonger dans la vie spirituelle, cela donne de la force ».

 

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